Cavalier King Charles Suisse - Canton de Vaud
Césarienne

Cavalier King Charles Suisse Drapeau suisse

"Élever avec passion, transmettre avec soin" – Myriam

Élevage familial et professionnel en Suisse romande, dans le canton de Vaud : chiots Cavalier King Charles en parfaite santé, issus d’une sélection rigoureuse, élevés par un éleveur certifié avec certificat des ascendants, dans un élevage éthique, avec sérieux, soin et socialisation.

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Spécialiste du Cavalier King Charles
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Un gage de qualité et de sérieux

Programmation d’une césarienne | Élevage Cavalier King Charles Suisse

Comment programmer une césarienne ?

Le suivi de la progestéronémie permet de déterminer le moment optimal pour programmer une césarienne et ainsi éviter une intervention en urgence avec tous les risques inhérents.

Planification

Sujet Détails
But de la césarienne programméeDéterminer le moment optimal pour éviter une césarienne en urgence. Trop tôt : risque de prématurité et de mortinatalité. Trop tard : risque de dystocie une fois le travail commencé.
Attention !Les valeurs de progestéronémie dans ce tableau sont en « ng ». Attention de ne pas confondre avec des valeurs en « nmol ». Il est essentiel d’avoir l’unité de mesure pour prendre des décisions adaptées. Selon les machines de mesure des laboratoires il peut y avoir des fluctuations.
Importance de la date d'ovulationConnaitre la date d'ovulation facilite la programmation de la césarienne. Un premier suivi de progestéronémie est essentiel, suivi de contrôles échographiques à 25 jours et à 60 jours post-ovulation.
Date de gestation incertaineEn cas de date de gestation hypothétique, une échographie fœtale est nécessaire pour savoir quand débuter les dosages de progestérone. La date de la saillie ne doit jamais être utilisée pour calculer la date de mise bas.
Condition pré-analytiqueLa progestéronémie peut varier de plus ou moins 20 % au cours d'une journée. Il est recommandé de faire les dosages en fin de journée pour plus de précision.
Planification de la césarienneProgestéronémie < 2 ng/mL : Mise bas imminente, césarienne immédiate.
Progestéronémie entre 2 et 4 ng/mL : Résultat incertain, mise-bas peut se déclencher seule ou attendre, injection d'un médicament pour permettre d’achever la maturation pulmonaire des chiots.
Épristone possible.
Progestéronémie > 4 ng/mL : Césarienne réalisée 24h après injection d'aglépristone si date d'ovulation connue, sinon refaire un dosage le lendemain.
Syndrome du chiot uniqueLa diminution de la progestéronémie n’est pas observée dans ce cas. Seule l’échographie fœtale permet de déterminer la date de la césarienne.
Chez la chattePeu d’études disponibles. Des mises bas spontanées ont été rapportées avec des progestéronémies inférieures à 5 ng/mL.

Planification

En cas de date de gestation hypothétique, il est vital de ne jamais utiliser la date de saillie pour prédire la mise-bas. Seule une échographie fœtale permet d'estimer le début du travail et d'orienter la programmation.

Situations particulières

  • Syndrome du chiot unique → échographie nécessaire pour fixer la césarienne.
  • Chez la chatte → rares études mais seuil critique de 5 ng/mL observé.

Lexique

Nés du cœur, élevés pour le vôtre.
– Myriam, Élevage Cavalier King Charles Suisse 🇨🇭
Éleveuse de Cavalier King Charles blenheim
Éleveuse de Cavalier King Charles
Vétérinaire éthique
Vétérinaire éthique & engagée
Maman Cavalier King Charles gestante
Maman Cavalier King Charles gestante
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Césarienne canine : quels impacts sur les chiots, la mère et l’éleveur ?

Césarienne canine : quels impacts sur les chiots, la mère et l’éleveur ?

Introduction. La mise-bas par césarienne, programmée ou en urgence, est souvent indispensable pour sauver la mère et sa portée, notamment chez les races à risque de dystocie comme le Cavalier King Charles. Au-delà du succès de l’extraction, cette chirurgie majeure induit des répercussions fortes sur les nouveau-nés, la chienne et l’éleveur. Basée sur des études vétérinaires récentes en France, en Europe et aux États-Unis, cette analyse propose un regard scientifique et empathique sur ces enjeux.

1. Des chiots aux débuts fragiles

Premiers instants sous surveillance néonatale. Les chiots nés par césarienne n’empruntent pas le canal vaginal, ce qui les prive de la stimulation respiratoire naturelle et de la flore maternelle. Exposés à l’anesthésie transplacentaire, ils présentent souvent une dépression néonatale (hypotonie, hypoxie, acidose respiratoire). Une prise en charge immédiate en couveuse, associant aspiration des voies aériennes, friction et oxygène, est cruciale pour leur survie.

À retenir : les premiers 10 minutes post-naissance sont déterminantes : réanimation active et vigilance parentale obligatoire.

1.1. Microbiote et immunité

Le microbiote initial, normalement acquis lors du passage vaginal, est fondamental pour l’immunité. Les chiots « nés du bistouri » se colonisent plutôt par des bactéries opportunistes (staphylocoques), avec une diversité réduite. Cette altération accrue pourrait, à terme, favoriser allergies ou infections. Des protocoles d’ensemencement vaginal (vaginal seeding) sont à l’étude pour restaurer cette flore originelle.

1.2. Taux de survie

Les études rapportent une survie moyenne de 93 % après césarienne planifiée, versus des taux pouvant descendre jusqu’à 85 % en urgence, notamment chez les races brachycéphales. Prématurité relative, hypoxie prolongée et retard de prise du colostrum augmentent le risque de mortalité néonatale.

2. Sacrifice maternel et risques chirurgicaux

Pour la mère, l’intervention équivaut à une chirurgie abdominale lourde : anesthésie générale, risques d’hémorragie et lésions peropératoires. Post-opératoire, infections de plaie, péritonite et septicémie fulminante (étude : 41 % des décès post-césarienne) sont redoutés. L’analgésie adaptée et une surveillance vétérinaire accrue sont indispensables.

2.1. Comportement maternel

L’extraction chirurgicale prive la chienne de la décharge hormonale naturelle (ocytocine, prolactine). Le fameux « mismothering »—répulsion ou ignorance des chiots—peut survenir. Phéromones apaisantes et présentation progressive des chiots (contact amniotique) favorisent l’attachement.

3. L’éleveur en première ligne

Au lever et au coucher, l’éleveur devient infirmier : surveillance 24 h/24, assistance aux tétées ou biberons toutes les 2–3 h, aide à la mobilisation de la mère pour ses besoins, changements fréquents du nid. Fatigue, stress émotionnel et nuits blanches rythment cette période de 2–3 semaines.

Le mot de la fin : la césarienne est un acte technique et humain. Préparation, réanimation néonatale, soutien maternel et engagement de l’éleveur sont les clés pour transformer une épreuve en réussite.

Conclusion

La césarienne canine sauve des vies, mais déclenche un marathon de soins intensifs pour chiots, mère et éleveur. Connaître ces impacts guide vers des pratiques optimisées : néonatalogie pointue, préservation du microbiote, protocoles anti-douleur, phéromones et soutien humain. L’alliance vétérinaire–éleveur permet à chaque portée de démarrer sous les meilleures auspices et d’assurer l’équilibre entre performance, sécurité et empathie.