Cavalier King Charles Suisse - Canton de Vaud
Différences entre le Cavalier King Charles et le King Charles Spaniel | Cavalier King Charles Suisse

Cavalier King Charles Suisse Drapeau suisse

"Élever avec passion, transmettre avec soin" – Myriam

Élevage familial et professionnel en Suisse romande, dans le canton de Vaud : chiots Cavalier King Charles en parfaite santé, issus d’une sélection rigoureuse, élevés par un éleveur certifié avec certificat des ascendants, dans un élevage éthique, avec sérieux, soin et socialisation.

Deux noms presque identiques, deux races de chiens pourtant très différentes… Le Cavalier King Charles Spaniel et le King Charles Spaniel sont souvent confondus, même par les passionnés. Pourtant, derrière leurs airs similaires se cachent des différences majeures : morphologie, tempérament, risques de santé, et qualité d’élevage. Dans cette page, vous allez découvrir ce que peu de gens savent sur ces deux races de chiens, et pourquoi l’une est largement recommandée pour la compagnie, tandis que l’autre soulève de sérieuses interrogations. Un guide essentiel pour faire un choix éclairé — et éviter les pièges les plus fréquents. Ce que vous allez apprendre pourrait bien changer votre perception à jamais…

Le Cavalier King Charles Spaniel et le King Charles Spaniel sont deux races distinctes, bien qu'elles partagent des origines communes et soient souvent confondues. Cependant, il existe de nombreuses différences notables entre ces deux races, tant sur le plan physique que comportemental.

Taille et Aspect

Le Cavalier King Charles Spaniel est plus grand et plus élancé, mesurant entre 30 et 36 cm au garrot et pesant entre 6 et 12 kg. Il a une silhouette sportive et élégante, offrant un équilibre entre robustesse et finesse. En comparaison, le King Charles Spaniel est plus petit et compact, mesurant entre 23 et 28 cm au garrot pour un poids de 5 à 6.5 kg. Il présente un aspect plus trapu et joufflu, donnant une apparence plus ronde et plus douce.

Tête et Museau

L’une des principales différences entre ces deux races réside dans la forme de leur tête. Le Cavalier King Charles Spaniel a un crâne plat entre les oreilles et un museau plus long, offrant une apparence plus naturelle et moins modifiée. Le King Charles Spaniel, quant à lui, possède un crâne bombé et un museau très court. Ce dernier est brachycéphale, ce qui signifie que son visage est aplati, avec un nez retroussé. Cette morphologie lui donne une expression faciale distincte et peut entraîner des difficultés respiratoires et des problèmes de santé associés à la brachycéphalie, notamment des difficultés pour respirer et baver excessivement.

Oreilles et Yeux

Le Cavalier King Charles Spaniel a de grandes oreilles tombantes, bien frangées, et de grands yeux sombres et ronds, lui conférant une expression douce et affectueuse. Les yeux du Cavalier sont relativement grands, mais ils ne sont pas aussi proéminents que ceux du King Charles Spaniel. Ce dernier possède également de grandes oreilles tombantes, mais elles sont un peu plus courtes et moins frangées. Ses yeux, par contre, sont plus globuleux et très ronds, accentuant son visage aplati et parfois écrasé, une caractéristique qui est typique de la brachycéphalie.

Caractère

Le Cavalier King Charles Spaniel est un chien affectueux, sociable et joueur. Il est polyvalent et s'adapte bien à différents environnements. Il aime se détendre sur le canapé, mais il est également dynamique et apprécie les promenades et les jeux en plein air. En revanche, le King Charles Spaniel est généralement plus calme, réservé et parfois timide. Il préfère la tranquillité et convient mieux aux foyers plus calmes et moins actifs, où il peut se retirer dans un endroit paisible. Moins actif que le Cavalier, il recherche souvent des espaces plus isolés et une vie avec peu d'activité physique.

Santé

En termes de santé, le Cavalier King Charles Spaniel peut être sujet à des problèmes cardiaques, en particulier la maladie de la valve mitrale, ainsi qu’à des troubles neurologiques comme la syringomyélie. Il est impératif de choisir un éleveur compétent qui sélectionne et teste rigoureusement ses reproducteurs pour ne pas jouer à la loterie avec la santé du Cavalier King Charles. Un bon éleveur réduit considérablement les risques de pathologies chez le Cavalier King Charles. Certains élevages jouissent d'un cheptel de reproducteurs si bien sélectionnés que l'occurence de ces maladies reste rare sur leurs lignées. Le King Charles Spaniel, en raison de sa brachycéphalie, souffre de problèmes respiratoires et oculaires en plus des maladies précédemment citées. Les deux races peuvent être touchées par des problèmes de santé, mais leur morphologie unique entraîne des risques très élevés voire systématiques pour le King Charles Spaniel, qui, à cause de son pool génétique insuffisant, est pratiquement toujours atteint de pathologies.

Comprendre la Différence

Il n'y a aucune raison valable d'interdire le Cavalier King Charles Spaniel, comme cela a été suggéré en Norvège, mais plutôt de bien comprendre les différences fondamentales entre le Cavalier King Charles et le King Charles Spaniel. Le Cavalier King Charles est une race qui si soigneusement sélectionnée, grâce à des pratiques d'élevage responsables, présente des risques de maladies génétiques faibles et sans rapport avec ceux associés au King Charles Spaniel. Le King Charles Spaniel, quant à lui, souffre de nombreux problèmes de santé héréditaires liés à une consanguinité excessive et un pool génétique restreint. Cette race rencontre des problèmes cardiaques, respiratoires, neurologiques (syringomyélie), ainsi que des problèmes de mobilité (luxation de rotule).

Interdiction d'importation de Chiots

Le véritable problème aujourd'hui réside dans l'importation de chiots, sans réel frein à cette frénésie pour des animaux non testés, avec des standards d'élevage sans rapport avec nos attentes et pratiques locales, et cette ignorance criante du public des pathologies génétiques et mécaniques ainsi que des risques massifs à l'importation de chiots Cavalier King Charles sans sélection rigoureuse et éthique des reproducteurs. Pour lutter contre ce fléau massif indigne de la dignité de nos compagnons, imposer un âge minimal d'importation à 16 semaines de vie, serait une véritable mesure qui réduirait les commerces juteux (voir mafieux) des animaux vendus à prix attractifs sans sélection sérieuse des reproducteurs, issus de pays (même voisins) où les pratiques d'élevage sont peu scrupuleuses. Le pedigree ne garantissant que l'ascendance et n'étant finalement dans la majorité des cas que de la poudre aux yeux, ces achats impulsifs, basés uniquement sur l'attractivité d'un prix "bon marché" à court terme, sont une menace pour la santé des chiots, mais aussi pour la race du Cavalier King Charles et pour l'intégrité des élevages suisses sérieux. Ces chiots proviennent souvent de trafic de chiots, avec des conditions de vie et de santé précaires ou non conformes au standard suisse. Pour avoir rencontré de nombreux éleveurs au-delà de nos frontières ainsi que leur reproducteurs derrière les portes cloisonnées d'un joli bureau, si seulement vous saviez !

Production Réservée à des Spécialistes

Le King Charles Spaniel, avec son pool génétique restreint et ses nombreux problèmes de santé, ne devrait pas être produit à grande échelle par des éleveurs destinant leurs chiots au public. La production de cette race devrait être réservée à des spécialistes, des éleveurs qui comprennent les enjeux liés à la préservation des gènes et à la sélection rigoureuse des reproducteurs.

Pedigree vs Qualité d'Élevage

Un autre problème majeur est la confusion entre pedigree et qualité d'élevage. Un pedigree, bien qu'il indique l'ascendance d'un chiot, ne garantit en rien la santé du chien. Un pedigree ne certifie pas que le chien est exempt de maladies génétiques ou qu'il a été sélectionné sur la base de critères de santé rigoureux.

Conclusion

Au lieu d'interdire le Cavalier King Charles Spaniel, il est primordial de comprendre les différences entre cette race et le King Charles Spaniel, et surtout de mettre en place des mesures efficaces et strictes pour lutter contre les pratiques irresponsables. La lutte contre le traffic de chiot pourrait par exemple être légiféré par l'interdiction d'importation de chiots âgés de moins de 4 ou 6 mois. L'interdiction d'importation de chiots de moins de 4 mois serait une première étape essentielle pour lutter contre ces phénomènes nuisibles à la santé des chiens et à la préservation de la race.

De plus, il est impératif de réserver la production de King Charles Spaniel à des spécialistes, pour préserver l'intégrité génétique de la race et éviter l'élevage de masse qui ne fait que propager des maladies. En choisissant un éleveur responsable, vous choisissez la santé et le bien-être de votre futur compagnon. Cela garantit non seulement un chiot en bonne santé, mais aussi un avenir sans compromis pour cette belle race.

Mon avis

Bien que le King Charles Spaniel soit un chien attachant et doux, je déconseille son adoption en raison de ses nombreux problèmes de santé qui ne peuvent être éliminés par la sélection. Le pool génétique de cette race est très restreint, ce qui empêche toute amélioration significative de sa santé à long terme.

La confusion entre le King Charles Spaniel et le Cavalier King Charles Spaniel a nui à la réputation de ce dernier, pourtant doté d'une génétique diversifiée et rigoureusement sélectionnée. C'est ce qui permet au Cavalier King Charles d'être un chien de compagnie en bonne santé, loin des maladies héréditaires graves qui affectent encore la race du King Charles Spaniel.

Conclusion

À mon avis, l'élevage du King Charles Spaniel aujourd'hui devrait se limiter à la préservation de l’espèce, sans encourager sa vente à des particuliers. Le Cavalier King Charles, issu d'un élevage sérieux, compétent et spécialisé, devrait être la seule race à rejoindre les particuliers en tant qu'animal de compagnie. En Suisse, le King Charles n'est pas élevé, car il ne respecte pas les normes strictes de santé et de sélection nécessaires.

Choisir un éleveur responsable est essentiel pour garantir non seulement la santé du chiot, mais aussi le respect de l’éthique et de la race elle-même.